Bayrou : une université d'été "rassembleuse"

Publié le par Le Net Et Ses Dangers

  Bayrou : une université d'été "rassembleuse"

François Bayrou tiendra à partir de jeudi après-midi son université d'été à la Grande-Motte, dans l'Hérault. Affichant sa volonté de rassembler, le leader de l'UDF a invité Michel Rocard, Michel Barnier et Nicolas Hulot. Il veut apparaître comme une alternative dans le duel Sarkozy-Royal.

Il y aura Michel Rocard, Michel Barnier et Nicolas Hulot. Pour son université d'été, prévue dès jeudi après-midi à la Grande-Motte, dans l'Hérault, François Bayrou, futur candidat centriste à la présidentielle, a affiché sa volonté de "rassemblement" en invitant des personnalités très diverses. "Ce n'est pas le sectarisme qui devrait gouverner l'action politique", a déclaré le président de l'UDF.

Le leader centriste, qui annoncera officiellement sa candidature pour 2007 en décembre, a pris en juin "l'engagement", s'il est élu président de la République, "de former un gouvernement avec des personnalités de qualité", qu'elles soient du centre, de droite ou de gauche.

Ecologie, Europe et réforme de l'Etat :  Après s'être rendu dimanche dernier aux Journées d'été des Verts, l'écologiste Nicolas Hulot, ancien conseiller de Jacques Chirac, participera jeudi en fin d'après-midi à un débat sur "l'écologie au quotidien". Vendredi après-midi, le socialiste Michel Rocard s'exprimera sur "la réforme de l'Etat à travers l'exemple de l'éducation nationale". L'ancien ministre des Affaires étrangères Michel Barnier, conseiller politique de Nicolas Sarkozy à l'UMP, parlera quant à lui d'Europe. François Bayrou prononcera son discours de rentrée politique samedi à la mi-journée. La participation de Gilles de Robien, seul ministre UDF, était encore incertaine mercredi.

Alors qu'il avait pendant l'été approuvé "pour l'essentiel" la stratégie française au Liban, François Bayrou a émis des critiques ces derniers jours sur "les cadeaux pré-électoraux" de Dominique de Villepin et réaffirmé son opposition au projet de fusion GDF-Suez. Il a aussi relevé dans le projet de Nicolas Sarkozy "une grande connivence avec les puissances d'argent" et "la mise en scène de confrontations dures dans la société", dans un entretien à l'Express.

"Un projet solide, non démagogique" :  Le député des Pyrénées-Atlantiques, que le dernier sondage (TNS Sofres/Nouvel Observateur du 24 août) plaçait à 7% face à Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, raille le "tintamarre sondagier" qui, déjà, annonçait un duel Chirac-Jospin en 2002 ou prédisait la victoire d'Edouard Balladur en 1995.

Il a accusé mercredi les grands groupes industriels ayant des intérêts dans les médias, comme Dassault, Lagardère ou Bouygues, d'"orienter" les Français vers un "choix tout fait" entre le président de l'UMP et la prétendante à l'investiture socialiste. "Il y a des millions de Français pour qui Nicolas Sarkozy/Ségolène Royal, c'est un cauchemar", affirme-t-il. Selon lui, "ces Français-là sont très nombreux, peut-être même majoritaires. Tout l'enjeu est de leur offrir un autre choix, avec un projet solide, non démagogique".

Publié dans Présidentielle 2007

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