Le forcené qui menaçait de tout faire sauter est écroué

  Le forcené qui menaçait de tout faire sauter est écroué

A l'issue de sa garde à vue, l'homme de 52 ans, qui s'était retranché dans son pavillon et avait visé la police, a été mis en examen samedi et écroué. A son domicile, la police a notamment trouvé une quinzaine d'armes, dont un fusil et un pistolet-mitrailleur artisanal, ainsi qu'une demi-douzaine de bonbonnes de gaz.

Le forcené, qui s'était retranché mercredi dans un pavillon du Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis, a été mis en examen samedi et écroué, a indiqué dimanche une source judiciaire. A l'issue de quarante-huit heures de garde à vue, cet homme vivant seul depuis une séparation a été mis en examen pour "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique", "fabrication et détention d'engins explosifs ou incendiaires", "détention illégale d'armes de 1ère et 4e catégorie" et "dépôt illicite d'armes".

A son domicile, la police avait en effet trouvé une quinzaine d'armes, dont un fusil et un pistolet-mitrailleur artisanal, des centaines de munitions de divers calibres, une demi-douzaine de bonbonnes de gaz, de la poudre noire à cartouche, ainsi que quelques boules de pétanque évidées et transformées pour avoir l'aspect de grenades.

Un dispositif explosif  : Selon une source proche de l'enquête, le forcené avait rassemblé "à portée de main" tout ce matériel lors de sa longue résistance. Il avait notamment installé un "dispositif" explosif confectionné à partir de bonbonnes de gaz, avait précisé le patron du RAID.  Des traces de carbonisation montraient qu'il avait par ailleurs tenté une mise à feu d'un procédé non identifié, avait précisé jeudi une source proche de l'enquête.

Désespéré face à la vente sur saisie de sa maison, l'homme de 52 ans s'était barricadé dans son pavillon, en menaçant de le faire sauter, et avait visé la police à plusieurs reprises. L'homme s'était finalement rendu aux policiers spécialisés du RAID jeudi à 2h15 du matin.