Epinay : le principal suspect arrêté

Publié le par Le Net Et Ses Dangers

  Epinay : le principal suspect arrêté

Huit personnes ont été appréhendées lors d'un coup de filet à Epinay-sur-Seine, après l'agression d'un policier vendredi. Une neuvième personne se sachant recherchée s'est présentée d'elle-même jeudi soir pour être entendue par les enquêteurs.

La police a interpellé jeudi à l'aube, à la cité Orgemont d'Epinay-sur-Seine, huit jeunes soupçonnés d'avoir participé à l'agression d'un policier vendredi dernier. Les suspects, âgés de 17 ans à 21 ans, auraient été impliqués dans le "guet-apens" tendu à trois membres de la Brigade anti-criminalité au cours duquel Christophe Estève, 30 ans, avait été blessé à la mâchoire par un jet de pierre. Ils ont tous été placés en garde à vue.

Une neuvième personne se sachant recherchée s'est présentée d'elle-même jeudi soir pour être entendue par les enquêteurs de la Sûreté départementale, a précisé cette source.

Contrairement à d'autres opérations de police récemment menées dans les Yvelines et en Essonne, les hommes de la Sûreté départementale ont procédé aux interpellations dans la plus "totale discrétion et efficacité", a commenté une source policière. S'ils disposaient d'un soutien, en couverture, de renforts CRS autour de la cité, les policiers ont agi rapidement, se présentant en civil aux portes des appartements où ils avaient localisé les suspects. Des consignes particulières ont été passées pour éviter une médiatisation trop précoce de l'opération. "Il fallait que les médias restent loin. Des consignes ont été passées. On visait le résultat", a expliqué une source proche de l'enquête.

Les agresseurs risquent la prison à perpétuité :  Les policiers ont agi à 6 heures sur commission rogatoire du juge Olivier Géron chargé de l'information judiciaire ouverte lundi par le parquet pour "tentative de meurtre aggravée sur un fonctionnaire de police avec préméditation". Les agresseurs du policier encourent la prison à perpétuité. Les enquêteurs disposeraient "d'éléments sérieux contre eux". Ils auraient été identifiés notamment grâce aux relevés d'empreintes digitales. Plusieurs auraient joué un rôle actif dans l'agression, menée dans la soirée du 13 octobre par "une trentaine d'individus, porteurs de barre de fer et d'armes de poing". L'équipage de la BAC, qui répondait à un appel de police-secours, s'était trouvé bloqué par deux véhicules placés en travers de la route.

L'agression avait suscité une vive inquiétude parmi les syndicats de policiers, dénonçant une recrudescence des attaques dont ils sont la cible dans les banlieues dites sensibles. Le Syndicat national des officiers de police (SNOP - majoritaire) avait notamment demandé des "renforts" dans le département de Seine-Saint-Denis.

Publié dans Faits divers

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