Un chirurgien mis en cause pour avoir retiré le mauvais rein
Un chirurgien mis en cause pour avoir retiré le mauvais rein
Le procureur de la République de Besançon a annoncé mercredi qu'il allait saisir le conseil régional de l'Ordre des médecins."Je ne comprends pas que ce praticien puisse encore exercer", a-t-il commenté.
L'erreur avait failli coûter la vie à un bébé. Le procureur de la République de Besançon, Jean-Yves Coquillat, a annoncé mercredi qu'il allait saisir le conseil régional de l'Ordre des médecins afin qu'il sanctionne un chirurgien qui, en 2004, avait retiré un rein sain chez un bébé au lieu de son rein malade. Le petit garçon, âgé de 9 mois, devait subir une ablation d'un rein nécrosé qui ne fonctionnait plus qu'à 10% à la Polyclinique de Besançon en 2004. Quelques heures après l'opération, il est renvoyé chez lui mais, très vite, son visage gonfle, sa santé se détériore et il est envoyé au CHU de Besançon, qui s'aperçoit de l'erreur commise par le chirurgien.
Une expertise commandée par la commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux pointera trois erreurs majeures. La première est qu'il n'y avait pas de raison de faire courir le risque d'une intervention chirurgicale à l'enfant pour un rein qui fonctionnait encore, même à 10%. La deuxième est que le chirurgien s'est trompé de rein, enlevant un organe sain, et cette erreur aurait causé la mort de l'enfant si le rein nécrosé n'avait pas fonctionné à 10%, et la troisième est d'avoir renvoyé chez lui l'enfant, malgré une échographie post-opératoire qui aurait dû signaler l'erreur commise en salle d'opération.
"Vie effroyable" : "A la lecture de ce document, je ne comprends pas que ce praticien puisse encore exercer", a commenté le procureur de la République, qui compte "saisir le conseil de l'ordre des médecins en vue d'une procédure disciplinaire contre le médecin".
Le procureur de la République de Besançon a annoncé mercredi qu'il allait saisir le conseil régional de l'Ordre des médecins."Je ne comprends pas que ce praticien puisse encore exercer", a-t-il commenté.
L'erreur avait failli coûter la vie à un bébé. Le procureur de la République de Besançon, Jean-Yves Coquillat, a annoncé mercredi qu'il allait saisir le conseil régional de l'Ordre des médecins afin qu'il sanctionne un chirurgien qui, en 2004, avait retiré un rein sain chez un bébé au lieu de son rein malade. Le petit garçon, âgé de 9 mois, devait subir une ablation d'un rein nécrosé qui ne fonctionnait plus qu'à 10% à la Polyclinique de Besançon en 2004. Quelques heures après l'opération, il est renvoyé chez lui mais, très vite, son visage gonfle, sa santé se détériore et il est envoyé au CHU de Besançon, qui s'aperçoit de l'erreur commise par le chirurgien.
Une expertise commandée par la commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux pointera trois erreurs majeures. La première est qu'il n'y avait pas de raison de faire courir le risque d'une intervention chirurgicale à l'enfant pour un rein qui fonctionnait encore, même à 10%. La deuxième est que le chirurgien s'est trompé de rein, enlevant un organe sain, et cette erreur aurait causé la mort de l'enfant si le rein nécrosé n'avait pas fonctionné à 10%, et la troisième est d'avoir renvoyé chez lui l'enfant, malgré une échographie post-opératoire qui aurait dû signaler l'erreur commise en salle d'opération.
"Vie effroyable" : "A la lecture de ce document, je ne comprends pas que ce praticien puisse encore exercer", a commenté le procureur de la République, qui compte "saisir le conseil de l'ordre des médecins en vue d'une procédure disciplinaire contre le médecin".
"Le petit garçon, qui a aujourd'hui 3 ans, a une vie effroyable, il est dialysé quotidiennement, et il attend une greffe, alors que son pronostic vital a déjà été engagé plusieurs fois", a expliqué l'avocat de la famille, Me Patrick Delagrange.
Après plusieurs mois de négociations infructueuses sur une éventuelle indemnisation, les parents de l'enfant, un maçon et une aide-soignante qui a dû arrêter de travailler pour s'occuper de son fils, ont déposé plainte en début d'année. Le dossier est passé entre les mains de trois juges d'instruction différents, mais le dernier en charge de l'affaire a pris les choses en main et le chirurgien devrait être entendu dans les prochains jours, a expliqué le procureur.